Rue de la Burdinale, n° 6 - Ferme de la Grosse Tour
La ferme de la Grosse Tour est un monument classé par l'Arrêté Royal du 23/04/1998 (Moniteur 20/05/1998).
Cet arrêté concerne les toitures, façades extérieures et intérieures, excepté les deux garages situés à gauche en entrant dans la cour, mais incluant le mur du fond. Le puits situé dans la cour est également classé.
Ce bâtiment doit son nom actuel à l’imposant massif en brique construit au 18e siècle qui abritait un colombier et qui surplombe aujourd’hui le porche d’entrée.
Pour l'histoire complète de ce bâtiment, voir la thématique " Patrimoine rural - Les fermes".
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Fiche IPIC n° 61010-INV-0006-01 :
Importante exploitation agricole dont les bâtiments, érigés du XVIe s. au XVIIIe s. et disposés autour d'une cour en L, sont dominés par un porche-colombier d'allure turriforme.
Au S.-E., ancien corps de logis de la 2e moit. du XVIe s., partiellement démoli dans le courant de la 1re moit. du XVIIe s. pour faire place à des étables sous fenil. Grange reconstruite à cette époque au N.-0. Peu après, agrandissement de la cour vers l'O. et construction d'une aile d'étables et d'un chartil.
Second corps de logis et porche-colombier érigés au 1er qu. du XVIIIe s., en bordure E. d'une nouvelle cour rect. ajoutée à l'aire primitive. Annexe du 4e qu. du XVIIIe s. fermant la cour au N.-0.
En bordure de la voirie, aile abritant l'ancien corps de logis et des étables. Maçonnerie de briques sur soubassement biseauté en moellons de silex, de grès et de calcaire. Deux coutures visibles côté cour.
De ce côté, au centre de l'aile, portion du mur d'origine avec bandeaux plats prolongeant jadis linteaux, traverses e appuis des baies. Mur extérieur percé autrefois au 1er niveau de baies à croisée, jointives, déchargées chacune par deux arquettes et un grand arc. Baies chaînées à meneau, également jointives, sous la toiture. Prolongement des appuis, traverses et linteaux en formant bandeaux continus. Reconstruction partielle de la façade intérieure vers l'E. au début du XVIIe s. Accès dans cette partie du logis par une porte à linteau droit surmontée d'une baie d'imposte. Baie à traverse à g., jours carrés chaînés à l'étage.
Dans le prolongement du logis, vers l'O., étables reconstruites au début du XVIIe s. après démolition partielle de l'ancien corps de logis. Une seule ouverture d'origine conservée côté cour : porte à large linteau échancré interrompu par une grosse clé trapézoïdale. Aile courbe épousant le tracé de la route, au-delà d'une chaîne d'angle extérieure indiquant la limite initiale de l'aile. Au-delà de cette couture, vers l'extérieur, passage charretier aux piédroits chaînés portant une arcade refaite au XIXe s. Ouvertures modifiées côté cour. Bâtière de tuiles en S à coyaux. Frise de briques dentée sur gouttes.
Aile S.-0. abritant les étables. Haut soubassement biseauté en moellons de calcaire. Portes jumelées ou non à linteau échancré, gerbières chaînées, autres percements refaits. Pignon débordant à épis. Bâtière de tuiles en S à coyaux.
Face à l'ancien logis, vaste grange en long du début du XVIIe s., incendiée partiellement en 1966 et chartil de peu postérieur à celle-ci. Soubassement taluté. Entrée charretière E. à arc en plein cintre à claveaux passants un-sur-deux, doublé d'un rouleau de briques. Piédroits chaînés. Portes et gerbière à linteau échancré et clé côté cour. Charpente et toiture refaites. Transformation du chartil.
Second corps de logis érigé en bordure orientale d'une cour rect. ajoutée à la cour carrée primitive, fermée sans doute autrefois à l'E. par un mur de clôture.
Longue aile limitée par des chaînes d'angle harpées. Porche-colombier percé de l'entrée charretière cintrée sur piédroits chaînés protégés par des chasse-roues incorporés. Etage éclairé par une fenêtre à croisée. Entrée de colombier avec aire d'envol en calcaire. Frise de briques dentée sur denticules. Bâtière à croupettes et coyaux sommée de deux épis de faîtage. Côté cour, porte charretière semblable à la porte extérieure. Arc en plein cintre entièrement refait. Interrompant les rouleaux de briques doublant l'arc, pierre calcaire portant la date de 1715 et deux blasons martelés. Baie à croisée, baie à meneau et entrée de colombier aux étages. Abritée dans le passage charretier, porte cintrée accédant à la partie S. de l'aile occupée par les écuries.
A dr. du porche, long volume du corps de logis parcimonieusement éclairé vers l'extérieur : trois baies à croisée aux montants non chaînés. Côté cour, porte à linteau droit surmontée d'une baie d'imposte rect. De part et d'autre et au premier étage, baies à croisée et à traverse aux montants non chaînés. Demi niveau sous combles éclairé par un jour carré et trois fenêtres à meneau. Bâtière d'éternit à croupette et coyaux. Ouvertures semblables à celles du logis pour l'écurie, à l'angle E. Pignon à épis percé d'une baie rect. et de deux jours cintrés à encadrement de briques et appuis calcaires.
Fermant la cour au N.-0., étroit bâtiment de deux niveaux sous courte bâtière d'éternit à coyaux. Fin du XVIIIe s. Cinq travées irrégulières de baies transformées pour la plupart au r.d.ch. Jours rect. et baies à meneau aux montants non chaînés à l'étage. Au centre de la cour, puits à superstructure de la fin du XVIIIe s. Treuil métallique en forme de rose des vents. Contre ce puits, long abreuvoir en calcaire
